Si je poursuis votre raisonnement : sans balise, on ne peut non plus catégoriser l'expérience «entre les deux».
Pour vous répondre, j'ai besoin d'un long détour vers l'absolu, mais soyez patient, ça n'est que pour mieux revenir à cette solitude.
Je comprends votre allusion au «carpe diem» de la guitare, mais sans appel à une transcendance (autrui) pour réfléchir notre passage sur terre, on ne peut que conclure que l'«après» est un vide.
Dès lors, l'individu curieux ne pourra échapper à la fascination qu'exerce ce dernier (le vide). On en vient à comprendre que ce vide est partout présent sur terre (c'est l'hiver du mythe de Déméther) qui est intrinsèquement relié au «plein» de la vie. En un sens, la vie «respire» dans un espace constitué de mort, donc de vide. La vie est permise par le terroir que lui servent le vide et la mort. S'il existe une telle intrication, nous ne pouvons pas «disparaître», mais ça ne veut pas non plus dire que nous «existons» lorsque nous existons. La vie «religieuse» et «spirituelle» c'est se rendre compte, comme dans le film The Matrix, que nous sommes endormis et que nous rêvons. Comme nous ne sommes pas éternels,dans l'espace infini dans lequel nous naviguons, nous n'existons pour ainsi dire pas lorsque nous existons (nous sommes un feu de paille comparé au soleil), la preuve étant que nous mourrons bientôt. Ce corps, est un futur humus, c'est ce que j'entends par se croire vivant (ne pas réaliser le caractère presque immédiat de la mort. Il existe donc un parcours entre des visions absolues (la mort n'existe pas puisque tout se transforme) et des visions relatives (j'existe). C'est cette confusion entre les deux états que j'appelle le sommeil, cette croyance qu'il y a «une psyché» une «âme» dans le coprs. En quoi une chose pourrait être permanente et figé si rien dans le monde ne l'est? Si vous me répondez que cette chose évolue, je me vois obligé de répondre qu'elle n'avait donc ni essence, ni existence stable, aucun point d'encrage fixe.
En résumé, si vous croyez qu'il n'y a «rien avant ni rien après» (votre vie), vous devrez admettre qu'il n'y a rien pendant non plus. Mais si vous vous rendez là, vous constaterez que le ciel est infini, mais ce fait étant le constat d'un être «relativement» désormais informé de son inexistence, d'où vient qu'un témoins observe le ciel?»
Voilà pourquoi je me méfie des phrases courtes un peu minces comme votre bullshit 101.
Le fait de subir ces paradoxes de la vie ne peut suffire pour faire des constats si rapides. Il n'y a peut-être pas de Dieu le père, mais on ne peut affirmer qu'il n'y a «rien d'autre».
C'était mes prémisses pour vous dire: comment un néant peut-il ressentir la solitude? Si vous niez être ce néant, vous n'êtes donc plus seul. Si vous acceptez de l'être, vous ne pouvez plus être différencié du reste de la création, vous n'êtes donc plus seul.
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Si je poursuis votre raisonnement : sans balise, on ne peut non plus catégoriser l'expérience «entre les deux».
Pour vous répondre, j'ai besoin d'un long détour vers l'absolu, mais soyez patient, ça n'est que pour mieux revenir à cette solitude.
Je comprends votre allusion au «carpe diem» de la guitare, mais sans appel à une transcendance (autrui) pour réfléchir notre passage sur terre, on ne peut que conclure que l'«après» est un vide.
Dès lors, l'individu curieux ne pourra échapper à la fascination qu'exerce ce dernier (le vide). On en vient à comprendre que ce vide est partout présent sur terre (c'est l'hiver du mythe de Déméther) qui est intrinsèquement relié au «plein» de la vie. En un sens, la vie «respire» dans un espace constitué de mort, donc de vide. La vie est permise par le terroir que lui servent le vide et la mort. S'il existe une telle intrication, nous ne pouvons pas «disparaître», mais ça ne veut pas non plus dire que nous «existons» lorsque nous existons. La vie «religieuse» et «spirituelle» c'est se rendre compte, comme dans le film The Matrix, que nous sommes endormis et que nous rêvons. Comme nous ne sommes pas éternels,dans l'espace infini dans lequel nous naviguons, nous n'existons pour ainsi dire pas lorsque nous existons (nous sommes un feu de paille comparé au soleil), la preuve étant que nous mourrons bientôt. Ce corps, est un futur humus, c'est ce que j'entends par se croire vivant (ne pas réaliser le caractère presque immédiat de la mort. Il existe donc un parcours entre des visions absolues (la mort n'existe pas puisque tout se transforme) et des visions relatives (j'existe). C'est cette confusion entre les deux états que j'appelle le sommeil, cette croyance qu'il y a «une psyché» une «âme» dans le coprs. En quoi une chose pourrait être permanente et figé si rien dans le monde ne l'est? Si vous me répondez que cette chose évolue, je me vois obligé de répondre qu'elle n'avait donc ni essence, ni existence stable, aucun point d'encrage fixe.
En résumé, si vous croyez qu'il n'y a «rien avant ni rien après» (votre vie), vous devrez admettre qu'il n'y a rien pendant non plus. Mais si vous vous rendez là, vous constaterez que le ciel est infini, mais ce fait étant le constat d'un être «relativement» désormais informé de son inexistence, d'où vient qu'un témoins observe le ciel?»
Voilà pourquoi je me méfie des phrases courtes un peu minces comme votre bullshit 101.
Le fait de subir ces paradoxes de la vie ne peut suffire pour faire des constats si rapides. Il n'y a peut-être pas de Dieu le père, mais on ne peut affirmer qu'il n'y a «rien d'autre».
C'était mes prémisses pour vous dire: comment un néant peut-il ressentir la solitude? Si vous niez être ce néant, vous n'êtes donc plus seul. Si vous acceptez de l'être, vous ne pouvez plus être différencié du reste de la création, vous n'êtes donc plus seul.
Est-ce que cela vous convient? Comme réfutation?
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