30 août 2011

Ils sont parmi nous.

J'ai retrouvé mon ampli et mon livre... au fond du dépôt de l'école dont seulement quelques personnes ont la clé. Il y est d’ailleurs toujours.

Première hypothèse : je suis amnésique et je ne me souviens plus de l'avoir mis là. Pour se faire, j’ai dû demander à quelqu’un (la secrétaire?) de m’ouvrir ledit dépôt, de déposer l’ampli tout au fond où je l’ai retrouvé et ensuite replacer plein de trucs par-dessus. Rien n’est impossible, mais je n’ai aucun souvenir de la chose. C’est possible d’oublier qu’on est amnésique? Si c’est le cas, on devrait nous mettre un petit bracelet ou quelque chose...

Seconde hypothèse : dans la pagaille (j’ai dû quitter l’école très rapidement sans préavis), j’ai laissé l’ampli et le livre dans le couloir et une âme charitable a déposé le tout dans le dépôt. Le hic avec cette hypothèse, c’est que les personnes qui ont la clé du dépôt ont été mises au courant de la disparition de l’ampli et n’ont pas allumé. C'est contagieux l’amnésie?

Troisième hypothèse : «ils» sont parmi nous. Mais qui sont ces foutus «ils»? D’où viennent-ils et bordel, qu’est-ce qu’ils nous veulent? En tout cas, ils n’en n'ont rien à foutre de mon ampli et du «Complete Scores» des Beatles... De toute façon, s’ils sont parmi nous, ils sont capables de repiquer ça tout seuls.

Quatrième hypothèse : je suis cinglé. Mais je pencherais plus pour la troisième hypothèse. Faut pas déconner : je travaille avec des enfants.

Allez, viens Roger, j'ai un truc à te montrer...




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Dédoublement de personalité.

"Un duo, c'est une personne qui joue à deux."


                                                                                      Une élève de troisième






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26 août 2011

Moi, bénévole? Pfff...

C’est tellement le bordel dans mon local... Quand j’suis rentré mercredi, tout était empilé, pèle-mêle. Vraiment... Le *insérer un blasphème de votre choix* de bordel. D’ailleurs, au moment où j’écris ce billet, c’est encore le bordel.

Donc, mercredi matin, resto sur invitation de la patronne. C’est une tradition que je ne comprends pas, mais comme il y a plein de concepts qui restent totalement abstraits pour ma petite tête, je passe à un autre appel.

Ensuite, j’ai environ 90 minutes pour placer mon local et faire du ménage et surtout, constater que je me suis fait voler un ampli et «le» livre des Beatles : The Complete Scores. Bordel... C’est quelque chose comme cent balles chez Archambault, ce livre. Tout y est : si Ringo lâche un «fuck» parce qu’il a échappé une baguette, on saura sur quel temps et sur quelle note! Faut avoir les yeux bridés pour avoir fait ce boulot de repiquage.

Vous vous demandez sûrement ce que ça foutait à l’école durant l’été. En fin d’année, on nous a mis à la porte avant l’heure prévue et nous devions quitter sans nous retourner au risque d’être transformer en statue de sel. J’avais trop de choses à ramener sur trois étages en un seul voyage, alors... vous connaissez la suite.

Quelle merde.

Ensuite, toujours mercredi, en PM, réunion et ensuite une autre petite heure à placer le local. J’suis rester environ une heure de plus que prévu. Je considère que j’ai fait mon bout.

Le lendemain? Et aujourd’hui? Comme le projet n’est pas encore décollé, je ne travaille pas le jeudi et le vendredi. Lundi, c’est la rentrée des élèves.

Pfff.

Étant donné la nature de mon local, je crois que j’étais le seul à ne pas avoir terminé le set up de base en une journée (moins le déjeuner d’accueil et la réunion). Bien entendu, on m’a dit que je pouvais venir le lendemain... bénévolement. Ou alors, on pourrait me remettre mon temps lors d’une journée pédagogique. Et ce que j’aurai à faire lors de cette journée pédagogique? Je le ferai bénévolement de la maison?

 Certes, j’ai plein de défauts, mais je ne suis pas envieux. Mais je l’avoue, je trouvais ça frustrant de voir tout le monde se balader dans l’école, de prendre le temps de jaser, de partir tôt. J’suis pas le genre de prof qui compte ses heures, mais quand la solution c’est de venir travailler bénévolement pendant que tous les autres sont payés, de courir comme un con pour être prêt alors qu’un tas de gens font du social...

Je sais... Tout le monde a rushé comme des cons. C’est un problème de perception. Je me victimise. Mais j’aurais tout de même aimé rusher comme un con avec eux hier et aujourd'hui et surtout, être payé pour le faire.

Sérieusement, je n’ai même pas mon horaire.

Bon, je vous quitte, j’ai une réunion pour le projet. Sur les six personnes présentes, il n’y en aura qu’une qui ne sera pas rémunérée. Devinez qui.

Ça prend vraiment des élèves pour donner un sens à cet job de fou.

Vivement lundi.





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18 août 2011

PMT magasine

Ce matin, je me disais qu’aujourd’hui, je fermais ce blogue une fois pour toutes. Mais bon, avant de faire ça, j’avais quelques courses à faire. Et oui, PMT, c’est aussi Père Malgré Tout et aujourd’hui, c’était même Parent Malgré Tout.

Un père, c’est un type qui deal avec son enfant. Un parent, ça deal avec l’école.

Non, mais c’est quoi l’affaire?

Je cite rigoureusement :

3 Petits cahiers à l’encre, interlignés. (grandeur 18cm x 23cm) (facturé à l’élève)

D’accord, je comprends ce qu’ils veulent. Le format est assez précis pour ne laisser aucun doute, mais qu’est-ce que ça veut dire «facturé à l’élève»? Il en va de même pour les duotangs, qui en passant, sont un vrai casse-tête pour le daltonien que je suis :

Je cite (tout aussi rigoureusement) :

13 Duotang ( 2 rouge, 2 jaune, 2 orange, 2 noir avec pochette, 1 vert, 1 bleu pâle, 1 bleu foncé, 1 gris, 1 blanc ) (facturé à l’élève)

Oui je sais... Il y a certaines règles de base qui ont pris le bord.

Comme j’étais avec mes deux enfants et que l’exorcisme de la plus jeune a échoué, je suis revenu à la maison un peu plus tôt que prévu, sans les noirs avec pochettes et le gris. Vous n’avez pas idée comme ça peut être frustrant pour un daltonien de se retrouver devant un arc-en-ciel de duotangs avec une enfant possédée à ses côtés. Et le plus vieux qui la trouve tout de même assez divertissante...Sale traitre!

Seul, vous dites? Quand elle s’éloignait, je m’écriais intérieurement : «FREEEEEEEDOM!». Mais ma fille à un p’tit quelque chose d’Australien : elle saute partout et revient toujours lorsqu’on la lance au loin pour s’en débarrasser.

Des trucs, quelqu’un?

Sérieusement, je suis sur le conseil d’établissement de l’école où j’enseigne et chaque année, nous approuvons les listes de matériel scolaire. Même un débile profond s’y retrouverait facilement; à condition bien sûr de ne pas être daltonien et accompagné de la stroumpfette sur l’acide.

L’an dernier, j’ai montré les listes de mon école à ma blonde.

Je n’aurais peut-être pas dû.

C’est la même chose pour vous?





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04 août 2011

C'est quoi donc, déjà... ça?

J'écoutais des sonates de Beethoven en faisant le souper (oui Martin, c'est vrai, je te le jure!) et j'ai pensé à vous... oui, vous.

C't'affaire-là, c'est le deuxième mouvement de la sonate No.8 opus 13 qu'on appelle "pathétique".



Yep... Midnight blue, bordel!



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03 août 2011

Flashback

Héhé... Ça fait tellement longtemps l'histoire de la cage et de Celle-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Bloguer-Le-Nom-Pour-Ne-Pas-Nuire-À-Sa-Business.

Le Prof masqué nous donne des nouvelles

Ça brassait sur les blogues dans ce temps-là.





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