PMT, madame Marois a convenu que son exemple n'était pas l'idée du siècle.
En soi, il existe des programmes d'immersion un peu partout au Québec. Ceux-ci donnent généralement de bons résultats.
Le premier problème, c'est de vouloir appliquer (imposer) la formule à tous les milieux sans tenir compte de qui ils sont et de ce qu'ils font.
Le deuxième problème, c'est que madame Marois manque de jugement et de réalisme. Ainsi, elle est convaincue qu'à la fin de la quatrième année du primaire, les jeunes maîtrisent bien la langue française.
Pas rassurant de constater cela et de la voir nous imposer ses vues pédagogiques.
Malheureusement, nos politiciens sont démagogues. Le peuple bouffe leur salade et en redemande.
Juste l'histoire des dictées... quelle connerie! Peut-être y a-t-il quelque part quelques profs du primaire qui ont arrêté d'en donner ou qui appellent ça différemment, mais ce sont des cas isolés. Un politicien qui parle de retour de la dictée, c'est qu'il ne connait pas le terrain et est très mal renseigné, ou bien, il prend les gens pour des cons. La théorie d'un mélange des deux est aussi valable.
L'abolition des commissions scolaires est une autre belle connerie. Sortir les commissaires,réformer, dépolitiser la chose, OK. On peut en parler. Mais franchement, quand on a besoin d'un plombier, le directeur ne commencera pas à faire des appels d'offres. Ça prend un regroupement, quelque chose, bordel.
Et s'il vous plait, ne me dites pas que la méchante réforme interdit les dictées... Il ne faut pas croire que tous les problèmes en éducation découlent de la réforme.
Et non, je ne suis pas proréforme, contrairement à ce que vous insinuez parfois. J'aime seulement prendre la défense des boucs-émissaires.
Ce que je veux dire dans le fond, c'est que Marois, Dumont, Courchesne... ce sont des politiciens. Peut-être étaient-ils avocats, sociologues, raëliens... on s'en balance. Quand ces gens parle d'éducation, ils font de la politique. Ils essaient de dire ce que le peuple veut entendre et quand ils se plantent, comme madame Marois, ils changent d'idée.
On ne devrait pas les écouter. C'était l'idée derrière ce billet.
Un programme d'immersion? Facile! On n'a qu'à transporter le Québec à l'intérieur du Canada et au Nord des États-Unis, faire de la langue des affaires et de l'informatique l'anglais et le tour sera joué.
Ost... ensoir qu'on est coulés dans du mou. Plus on nous écrase et plus on en redemande. On exclut la personne qui parle.
Hé! Je m'emporte - I am importing myself!
Oui pour le cours d'histoire en anglais. On transformera le cours en dictée une fois par semaine et les étudiants la liront et la transcriront, en ajoutant les rires aux bons endroits (cours d'humour québécois). Dans la plus grande discipline, par ordre alphabétique et en gardant un bras de distance.
On va sauver du temps, des élections et comme on n'a pas de dignité, bien un tel esprit de synthèse ne nous mettra pas en face du fait que nous aurons perdu le petit restant, puisque ça ira si vite. Le temps d'une des 300 tounes gravées en anglais dans les oreilles des enfants et ados québécois, à partir de leur MP3 ou de leur cel MP3. DOWNLOAD. PLAY.REPLAY.
Bonne Happy St-Valentine's Day. Et bons petits toutoux aux puces électroniques en anglais qui vous vomiront des belles petites tounes en anglais pendant que vous passerez vos boxers avec des petits coeurs et des paroles en anglais.
La seule carte que j'aurai reçue, bien elle aura été en anglais, à mon travail francophone... Ça ajoute à la peine que j'ai eue de recevoir celle pour mon anniversaire en anglais, de la part de ma grande amie d'origne chinoise, ici depuis 11 ans, bientôt, arrivée à l'âge de 12 ans et qui a fait son cégep en anglais (et le reste suit). Pourtant, je lui ai expliqué plusieurs fois, mais c'est tellement surréaliste pour elle, vouloir vivre en français, qu'elle n'y croit simplement pas.
I really am importing myself.
Cher Prof Malgré Tout... À ajouter dans la section du malgré tout. Car il faut aussi se sentir coupables de nos colères et de notre envie d'exister.
Belle Lurette : C'est gentil, mais je suis immunisé.
Zed : Je ne dis pas qu'il ne faut pas en parler. Qu'on ouvre le débat. Le problème, c'est que l'éducation devient une monnaie d'échange. Par exemple, si quelqu'un est souverainiste, plutôt de gauche, mais gobe la démagogie du NPD ou des libéraux lorsqu'il est question d'éducation... Il fait quoi?
Dites-nous que vous allez injecter en éducation ou réduire, mais ne nous dites pas ce que vous allez faire si vous ne savez pas ce dont vous parlez.
Je suis d'accord avec toi, les politiciens/nes font... de la politique.
Ce n'est pas mal, la politique. Et c'est nécessaire. Et si on s'y engageait davantage, on aurait des politiciens/nes plus près de ce que nous cherchons, dans nos valeurs. Mais qui ça intéresse, ici? Si peu de gens. Et ce nous, c'est qui...
J'aime penser que ce nous se compose des intéressés/es au changement, qui vont débattre de valeurs communes, une fondation, une plateforme minimale à laquelle on va ajouter, après débats, des structures, des pièces communicantes et des étages...
Le rapport Ouellon, dans tout ça? On trie ce qui fera l'affaire, comme tu l'as dit, pour les motifs électoraux que l'on connait. On fait de la politique.
Diviser pour régner. Alimenter le non-respect des parents pour les enseignants, alimenter la haine des contribuables envers les fonctionnaires, alimenter la méconnaissance des contribuables en glissant entre deux choses de plus en plus de privé et de précaire dans le public, y compris le système de santé. À force d'alimenter le truc, il va peut-être réagir et exploser?
Penses-tu...
Ici, on a inventé un truc tampon hyper performant, ma-gi-que : l'humour comme fin en soi. On rit tellement qu'on n'a plus d'énergie pour débattre vraiment, se fâcher, se confronter (oh... le vilain mot), élaborer des propositions concrètes, construire.
Ça m'exaspère, PMT.
Si on attend des propositions concrètes des politiciens, PMT, ils vont proposer des... politiques de politiciens.
Je ne crois pas que l'on puisse retirer le politique de l'éducation (ni de quoi que ce soit). Ni la, dans une société où l'éducation est un système publique, d'abord.
Les propositions doivent donc venir des spécialistes. Et des travailleurs, travailleuses en place, sur le terrain. Encore faut-il réussir à les mobiliser. Bonne chance...
Car il faudra pour ça changer les relations femmes-hommes, les stéréotypes derrière. Ces divisions, qui apparaissent aussi dans le monde du travail, dans la non-confrontation, dans l'exploitation. Qui transpirent das les décisions politiques.
T'as remarqué comment on s'acharne à profiter de la passion des femmes et des groupes déjà infériorisés? Comme leur travail ne vaut rien, qu'elles se définissent (participent à se définir), dans le cas de tant de femmes d'abord par leur situation maritale ou leur appartenance sexuelle (ça inclut le merveilleux monde de la beauté en poudre, de la bouffe, des soins en général).
Pendant ce temps, tant d'hommes crèvent dans leur monde d'émotions interdites, sous les AVC de la performance et du rendement, des signes de reconnaissance sociale, de statut, d'argent, de pouvoir.
C'est toute une tab... le des secrètes de mentalité, de courant idéologique à modifier.
Prof masqué disait qu'il y avait peu de professeurs/res, enseignants/tes sur le terrain dans la commission Oueellon. Ne trouvez-vous pas ça triste, vous autres? Moi, qui ne suis pas du milieu, mais de cette société, oui.
Et l'éducation, ça me touche du début à la fin. Je suis très engagée dans l'éducation et la transformation idéologique, comme tu le sais depuis belle lurette.
Toute une ost...ensoir de côte à remonter.
I am definitly importing myself and it will continue!
PMT, tout, TOUT est une monnaie d'échange, en politique.
Je pense qu'on est effectivement d'accord sur l'ensemble. Ce qui me trouble, c'est lorsque les politiciens prennent des décisions en éducation pour des raisons politiques.
Par exemple, le retour au bulletin chiffré. Sans être pour ou contre, on peut affirmer que ce fut une décision politique.
Si à la limite, les politiciens faisaient du blabla pour en faire, ça ne me dérangerait pas... C'est lorsqu'ils agissent pour les mauvaises raisons que je m'inquiète.
j'adorais les dictées, et les rédactions lorsque j'allais à l'école, l'écriture étant le seul domaine de ma vie où je n'ai pas de sentiment d'infériorité, même si mon talent est très limité.
J'aime lire vos textes, découverts après avoir lu vos commentaires chez Zed, de même que ceux d'En saignant, avec lequel je vous ai confondu (croyant qu'il s'agissait de la même personne), mon cerveau probablement gelé par l'interminable hiver, alors que j'aime cette saison.
PMT, Je te l'ai déjà dit, je t'adore. C'était d'ailleurs toi qui avait commencé. Moi, qui n'ai absolument aucune imagination, je n'ai fait que répéter.
C'est vraiment senti.
Maintentant, si tu veux cosntruire le reste (hein que ça fait petit) de ta carrière sur ce missile, cette fusée, cette oblitératon de ton visage, ce monticule découvert, ce perchoir de fortune, cete offense esthétique, cet instrument qui tient ta guitare, tu devras offrir à tes avides lecteurs de quoi se mettre sous la dent des yeux.
Je sais, il faudra mettre ta photo en tout, tout petit, si on veut apprécier l'ensemble, mais bon, c'est un sacrifice auquel tu consentiras bien, sans souffrir d`être diminué, non?
Prof, effectivement la réforme à le dos large et l'éducation ne sert qu'à faire de la politique aux politiciens, comme l'environnement, l'économie et tout le reste!
Quant au bulletin chiffré, pour l'instant, c'est plutôt rigolo. À l'école de ma fille, on a transformé les 1-2-3-4 pour des pourcentages fixes. Ma fille n'a donc que des 95% et des 100%. Aucune note intermédiaire!
Que ce soit un A, une pomme, un bonhomme sourire, des becs,un 4 ou un 95%, si ça veut dire que ça va bien, pourquoi pas!
Ce qui me manque, c'est le cumul des notes d'examen avec des pondérations. Cette manière d'évaluer ne semble plus exister. Elle était peut-être mauvaise, mais c'était la mienne. J'y était habituée.
Dans le fond, comme parent, on le sait, on le sent si notre jeune va bien ou non à l'école. On voit passer les travaux, on l'écoute. Est-ce si important les notes? Non, je ne crois pas.
Par contre, quand viendra le temps d'aller au collège, à l'université ou à l'école privée, il y aura des tests d'admission à l'ancienne. C'est à ce moment-là que les parents vont vraiment savoir où se situe le jeune par rapport à la moyenne. C'est là que le jeune va comprendre qu'un bonhomme sourire traduit en 95%, ça manquait peut-être de précision!
j'ai lu une description de votre nez chez En Saignant, qui vous a aussi donné bien plus que votre âge réel, probablement par jalousie. Désormais je garderai l'oeil ouvert. Et je n'ose même pas imaginer ce que le Prof Masqué garde dans son sac...
PM : C'est gentil. Effectivment, je commence à respirer un peu avec le projet de comédie musicale (ça ne durera pas, faut faire le disque bientôt...) et comme on a trouvé une piaule pour mettre au monde Simone, j'ai plus de temps pour écrire des futilités sur internet.
23 commentaires:
Donner des cours d'histoire du Québec en anglais... On pouvait difficilement mieux résumer la matière.
PMT, madame Marois a convenu que son exemple n'était pas l'idée du siècle.
En soi, il existe des programmes d'immersion un peu partout au Québec. Ceux-ci donnent généralement de bons résultats.
Le premier problème, c'est de vouloir appliquer (imposer) la formule à tous les milieux sans tenir compte de qui ils sont et de ce qu'ils font.
Le deuxième problème, c'est que madame Marois manque de jugement et de réalisme. Ainsi, elle est convaincue qu'à la fin de la quatrième année du primaire, les jeunes maîtrisent bien la langue française.
Pas rassurant de constater cela et de la voir nous imposer ses vues pédagogiques.
Je ne parle pas anglais very much, je ne pourrai plus enseigner?
C'est ridicule tout ça...
Bah... commissionSDaniel : Ironique indeed!
PM : Marois, Courchesne, Dumont... politique.
Il faut dépolitiser l'éducation.
Malheureusement, nos politiciens sont démagogues. Le peuple bouffe leur salade et en redemande.
Juste l'histoire des dictées... quelle connerie! Peut-être y a-t-il quelque part quelques profs du primaire qui ont arrêté d'en donner ou qui appellent ça différemment, mais ce sont des cas isolés. Un politicien qui parle de retour de la dictée, c'est qu'il ne connait pas le terrain et est très mal renseigné, ou bien, il prend les gens pour des cons. La théorie d'un mélange des deux est aussi valable.
L'abolition des commissions scolaires est une autre belle connerie. Sortir les commissaires,réformer, dépolitiser la chose, OK. On peut en parler. Mais franchement, quand on a besoin d'un plombier, le directeur ne commencera pas à faire des appels d'offres. Ça prend un regroupement, quelque chose, bordel.
Et s'il vous plait, ne me dites pas que la méchante réforme interdit les dictées... Il ne faut pas croire que tous les problèmes en éducation découlent de la réforme.
Et non, je ne suis pas proréforme, contrairement à ce que vous insinuez parfois. J'aime seulement prendre la défense des boucs-émissaires.
Ma parole... je m'énerve!
Ce que je veux dire dans le fond, c'est que Marois, Dumont, Courchesne... ce sont des politiciens. Peut-être étaient-ils avocats, sociologues, raëliens... on s'en balance. Quand ces gens parle d'éducation, ils font de la politique. Ils essaient de dire ce que le peuple veut entendre et quand ils se plantent, comme madame Marois, ils changent d'idée.
On ne devrait pas les écouter. C'était l'idée derrière ce billet.
Faut pas que je m'énerve...
Un programme d'immersion? Facile! On n'a qu'à transporter le Québec à l'intérieur du Canada et au Nord des États-Unis, faire de la langue des affaires et de l'informatique l'anglais et le tour sera joué.
Ost... ensoir qu'on est coulés dans du mou. Plus on nous écrase et plus on en redemande. On exclut la personne qui parle.
Hé! Je m'emporte - I am importing myself!
Oui pour le cours d'histoire en anglais. On transformera le cours en dictée une fois par semaine et les étudiants la liront et la transcriront, en ajoutant les rires aux bons endroits (cours d'humour québécois). Dans la plus grande discipline, par ordre alphabétique et en gardant un bras de distance.
On va sauver du temps, des élections et comme on n'a pas de dignité, bien un tel esprit de synthèse ne nous mettra pas en face du fait que nous aurons perdu le petit restant, puisque ça ira si vite. Le temps d'une des 300 tounes gravées en anglais dans les oreilles des enfants et ados québécois, à partir de leur MP3 ou de leur cel MP3. DOWNLOAD.
PLAY.REPLAY.
Bonne Happy St-Valentine's Day. Et bons petits toutoux aux puces électroniques en anglais qui vous vomiront des belles petites tounes en anglais pendant que vous passerez vos boxers avec des petits coeurs et des paroles en anglais.
La seule carte que j'aurai reçue, bien elle aura été en anglais, à mon travail francophone... Ça ajoute à la peine que j'ai eue de recevoir celle pour mon anniversaire en anglais, de la part de ma grande amie d'origne chinoise, ici depuis 11 ans, bientôt, arrivée à l'âge de 12 ans et qui a fait son cégep en anglais (et le reste suit). Pourtant, je lui ai expliqué plusieurs fois, mais c'est tellement surréaliste pour elle, vouloir vivre en français, qu'elle n'y croit simplement pas.
I really am importing myself.
Cher Prof Malgré Tout... À ajouter dans la section du malgré tout. Car il faut aussi se sentir coupables de nos colères et de notre envie d'exister.
Grrr... Zed :|
Bonjour PMT, je vous ai tagué!
Belle Lurette : C'est gentil, mais je suis immunisé.
Zed : Je ne dis pas qu'il ne faut pas en parler. Qu'on ouvre le débat. Le problème, c'est que l'éducation devient une monnaie d'échange. Par exemple, si quelqu'un est souverainiste, plutôt de gauche, mais gobe la démagogie du NPD ou des libéraux lorsqu'il est question d'éducation... Il fait quoi?
Dites-nous que vous allez injecter en éducation ou réduire, mais ne nous dites pas ce que vous allez faire si vous ne savez pas ce dont vous parlez.
PMT,
Je suis d'accord avec toi, les politiciens/nes font... de la politique.
Ce n'est pas mal, la politique. Et c'est nécessaire. Et si on s'y engageait davantage, on aurait des politiciens/nes plus près de ce que nous cherchons, dans nos valeurs. Mais qui ça intéresse, ici? Si peu de gens. Et ce nous, c'est qui...
J'aime penser que ce nous se compose des intéressés/es au changement, qui vont débattre de valeurs communes, une fondation, une plateforme minimale à laquelle on va ajouter, après débats, des structures, des pièces communicantes et des étages...
Le rapport Ouellon, dans tout ça? On trie ce qui fera l'affaire, comme tu l'as dit, pour les motifs électoraux que l'on connait. On fait de la politique.
Diviser pour régner. Alimenter le non-respect des parents pour les enseignants, alimenter la haine des contribuables envers les fonctionnaires, alimenter la méconnaissance des contribuables en glissant entre deux choses de plus en plus de privé et de précaire dans le public, y compris le système de santé. À force d'alimenter le truc, il va peut-être réagir et exploser?
Penses-tu...
Ici, on a inventé un truc tampon hyper performant, ma-gi-que : l'humour comme fin en soi. On rit tellement qu'on n'a plus d'énergie pour débattre vraiment, se fâcher, se confronter (oh... le vilain mot), élaborer des propositions concrètes, construire.
Ça m'exaspère, PMT.
Si on attend des propositions concrètes des politiciens, PMT, ils vont proposer des... politiques de politiciens.
Je ne crois pas que l'on puisse retirer le politique de l'éducation (ni de quoi que ce soit). Ni la, dans une société où l'éducation est un système publique, d'abord.
Les propositions doivent donc venir des spécialistes. Et des travailleurs, travailleuses en place, sur le terrain. Encore faut-il réussir à les mobiliser. Bonne chance...
Car il faudra pour ça changer les relations femmes-hommes, les stéréotypes derrière. Ces divisions, qui apparaissent aussi dans le monde du travail, dans la non-confrontation, dans l'exploitation. Qui transpirent das les décisions politiques.
T'as remarqué comment on s'acharne à profiter de la passion des femmes et des groupes déjà infériorisés? Comme leur travail ne vaut rien, qu'elles se définissent (participent à se définir), dans le cas de tant de femmes d'abord par leur situation maritale ou leur appartenance sexuelle (ça inclut le merveilleux monde de la beauté en poudre, de la bouffe, des soins en général).
Pendant ce temps, tant d'hommes crèvent dans leur monde d'émotions interdites, sous les AVC de la performance et du rendement, des signes de reconnaissance sociale, de statut, d'argent, de pouvoir.
C'est toute une tab... le des secrètes de mentalité, de courant idéologique à modifier.
Prof masqué disait qu'il y avait peu de professeurs/res, enseignants/tes sur le terrain dans la commission Oueellon. Ne trouvez-vous pas ça triste, vous autres? Moi, qui ne suis pas du milieu, mais de cette société, oui.
Et l'éducation, ça me touche du début à la fin. Je suis très engagée dans l'éducation et la transformation idéologique, comme tu le sais depuis belle lurette.
Toute une ost...ensoir de côte à remonter.
I am definitly importing myself and it will continue!
PMT, tout, TOUT est une monnaie d'échange, en politique.
Zed
Petite note...
Juste pour te dire que ton billet est en lien chez nous, avec mes deux commentaires.
Bonne journée, Prof Malgré Tout!
Amitiés, Zed
Salut Zed!
Je pense qu'on est effectivement d'accord sur l'ensemble. Ce qui me trouble, c'est lorsque les politiciens prennent des décisions en éducation pour des raisons politiques.
Par exemple, le retour au bulletin chiffré. Sans être pour ou contre, on peut affirmer que ce fut une décision politique.
Si à la limite, les politiciens faisaient du blabla pour en faire, ça ne me dérangerait pas... C'est lorsqu'ils agissent pour les mauvaises raisons que je m'inquiète.
Pour eux, Prof Malgré Tout, ce sont au contraire LES bonnes raisons. Non?
Zed
(C'est chouette de se parler pour vrai, hein?)
Prof malgré tout,
j'adorais les dictées, et les rédactions lorsque j'allais à l'école, l'écriture étant le seul domaine de ma vie où je n'ai pas de sentiment d'infériorité, même si mon talent est très limité.
J'aime lire vos textes, découverts après avoir lu vos commentaires chez Zed, de même que ceux d'En saignant, avec lequel je vous ai confondu (croyant qu'il s'agissait de la même personne), mon cerveau probablement gelé par l'interminable hiver, alors que j'aime cette saison.
Lise : C'est simple, PMT, c'est celui avec le gros nez.
PMT, Je te l'ai déjà dit, je t'adore. C'était d'ailleurs toi qui avait commencé. Moi, qui n'ai absolument aucune imagination, je n'ai fait que répéter.
C'est vraiment senti.
Maintentant, si tu veux cosntruire le reste (hein que ça fait petit) de ta carrière sur ce missile, cette fusée, cette oblitératon de ton visage, ce monticule découvert, ce perchoir de fortune, cete offense esthétique, cet instrument qui tient ta guitare, tu devras offrir à tes avides lecteurs de quoi se mettre sous la dent des yeux.
Je sais, il faudra mettre ta photo en tout, tout petit, si on veut apprécier l'ensemble, mais bon, c'est un sacrifice auquel tu consentiras bien, sans souffrir d`être diminué, non?
:)
Prof, effectivement la réforme à le dos large et l'éducation ne sert qu'à faire de la politique aux politiciens, comme l'environnement, l'économie et tout le reste!
Quant au bulletin chiffré, pour l'instant, c'est plutôt rigolo. À l'école de ma fille, on a transformé les 1-2-3-4 pour des pourcentages fixes. Ma fille n'a donc que des 95% et des 100%. Aucune note intermédiaire!
Que ce soit un A, une pomme, un bonhomme sourire, des becs,un 4 ou un 95%, si ça veut dire que ça va bien, pourquoi pas!
Ce qui me manque, c'est le cumul des notes d'examen avec des pondérations. Cette manière d'évaluer ne semble plus exister. Elle était peut-être mauvaise, mais c'était la mienne. J'y était habituée.
Dans le fond, comme parent, on le sait, on le sent si notre jeune va bien ou non à l'école. On voit passer les travaux, on l'écoute. Est-ce si important les notes? Non, je ne crois pas.
Par contre, quand viendra le temps d'aller au collège, à l'université ou à l'école privée, il y aura des tests d'admission à l'ancienne. C'est à ce moment-là que les parents vont vraiment savoir où se situe le jeune par rapport à la moyenne. C'est là que le jeune va comprendre qu'un bonhomme sourire traduit en 95%, ça manquait peut-être de précision!
Mais bon, je m'éloigne du propos!
On se plaint peut-être de nos politiciens, mais si on se compare...
Sarkozy vient de se mouiller un peu en France.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2008/02/15/005-france_education.shtml...
PMT,
j'ai lu une description de votre nez chez En Saignant, qui vous a aussi donné bien plus que votre âge réel, probablement par jalousie. Désormais je garderai l'oeil ouvert. Et je n'ose même pas imaginer ce que le Prof Masqué garde dans son sac...
Lise: Moi, je trouve qu'il est sexy, PMT. Puis, un musicien, ça a toujours du charme.
Ce que Prof Masqué veut dire, c'est que nez en moins, j'ai du charme.
Mets-en! Si j'aimais les gros poilus qui allaitent leur amant, je me convertirais sur-le-champ. : )
Blague à part, PM, tu sembles reprendre de la vigueur sur la blogosphère depuis quelque temps. C'est un plaisir que de te lire plus fréquemment!
PM : C'est gentil. Effectivment, je commence à respirer un peu avec le projet de comédie musicale (ça ne durera pas, faut faire le disque bientôt...) et comme on a trouvé une piaule pour mettre au monde Simone, j'ai plus de temps pour écrire des futilités sur internet.
C'est le fun que j'en parle, hein?
Vive les futilités alors!
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