20 janvier 2008

Coup de pied au cul

Vous vous souvenez de ce pauvre élève mis en cage par son enseignante sanguinaire?

La vilaine tortionnaire n’a pas dit son dernier mot. Le Professeur Masqué vous en parle. Lisez donc son excellent billet avant de lire mes conneries.










...






Vous avez lu?





Excellent.







Je n’ai qu’une chose à déclarer : vengeance!

Oui... Vengeance, bordel. Nous ne sommes pas des punching bag.

Une petite tranche de vie.

Il y a quelques années, un de mes élèves de première année obtient la côte D dans son bulletin. Le jeune a des problèmes de motricité (rythmiques...), des problèmes d’attentions et est suivi en orthopédagogie. Ce n'est pas un diagnostique sérieux, en passant. Peu importe car, en musique, pour la compétence «interpréter des oeuvres musicales», comme il joue rarement la bonne note, rarement au bon moment et rarement avec la bonne technique, je lui refile un D. Même en trichant un peu et en évaluant les savoirs essentiels (et non seulement le développement de la compétence), il aurait quand même obtenu D.

Ah oui... D voulait dire que l’enfant développe sa compétence de façon insatisfaisante.

Nous sommes en février. La mère parle à son enseignante et veut que je la rappelle. Au téléphone, elle m’informe que j’ai donné un coup de pied au derrière de son fils durant le cours de musique et que maintenant, il a peur de la musique et il fait des crises lorsqu’il y a de la musique à la maison. En plus, il a mal au coccyx au point qu’ils ont dû consulté un médecin.

Vous avez bien compris : un coup de pied au cul, et devant toute la classe en plus.

Comme c’est un tissu de connerie, je reste calme et lui demande quand ça serait arrivé. Qui sait? Peut-être qu’un suppléant a vraiment donné un coup de pied au cul de l’enfant.

"En septembre."

Elle me dit que c’est arrivé en septembre... Je suis perplexe, mais je suis surtout en février. Je lui demande quand son enfant lui en a parlé pour la première fois.

La semaine dernière.

La semaine dernière? Bordel... Là, je commence à m’énerver, mais elle aussi. J’apprends qu’elle mène sa petite enquête sur moi. En interrogeant les parents au service de garde, elle répand la rumeur: je botte le cul des enfants.

Quelques jours plus tard, des élèves de sixième connaissent l’histoire. Je suis leur prof de musique depuis qu’ils ont quatre ou cinq ans. Pour plusieurs, je suis l’adulte masculin le plus constant de leur vie. Ils veulent savoir. Pas savoir si c’est vrai. Il veulent le nom de l’enfant qui raconte ça. Ils veulent faire la fête à la dame...

Vengeance!



C’était trop tentant.



J’ai quand même résisté à la tentation, mais ça ne m’a pas délivré du mal. Pas trop déçu? Moi, ça m’arrive parfois.

J’ai passé dans le bureau du patron et je lui ai expliqué ma version des faits. Il n’était même pas au courant de l’histoire. La situation était devenue ridicule: certains petits de première, pour se rendre intéressants, prétendaient même se rappeler du coup de pied.

Bordel... On a fait un jeu de lecture de note et il y avait un pied de dessiné au tableau.

Je n’avais qu’une possibilité. J’ai menacé la dame de poursuite judiciaire pour atteinte à ma réputation. J’ai été ferme, méchant et j’ai parlé comme celui qui n’a rien à perdre, mais qui en plus, avait envie de gagner autre chose. Disons que je n’avais pas l’air très conciliant.

La poussière est tombée sur le non-événement. Je ne l’ai jamais donné ce coup de pied au cul.

Imaginez si l’histoire était tombée entre les griffes de «Celle-dont-on-ne-peut-prononcer-le-nom-sous-peine-d’être-trainé-en-justice»!


Avec du recul, c’est tellement simple. Si en septembre, alors que les parents sont encore très vigilants, un prof balance un coup de pied au cul d’un enfant en pleine classe, que croyez-vous qu’il va se produire?

Exactement. Le lendemain, il y aura une vingtaine de parents devant l’école pour le lyncher.


Une dernière chose concernant l’histoire du petit mis en isolation dans sa classe et des parents qui ont réclamé la tête du prof et de la direction de l’école. Rappelez-vous qu’il reste toujours de la place sur le banc des accusés.







Chers détracteurs chéris,

Oui, vous. Vous qui aimez bien me menacer de poursuite judiciaire, sachez que lorsque je déconne en réclamant "Vengeance!", je fais allusion à un spectacle que j'ai monté avec quelques personnes qui lisent parfois ce blogue. C'est une "inside", une blague, un joyeux calembour. J'ai lu Monte-Cristo assez jeune et même si le milieu littéraire est convaincu que Dumas n'arrive pas à la cheville de Hugo, il est la chose la plus proche d'un père que je n'ai jamais eu et je respecte encore son enseignement. Je ne suis pas vengeur, même si j'ai encore cet enfant en pleine face une fois semaine et qu'il est toujours aussi nul en musique et aussi insignifiant comme individu. Sa classe reçoit le cours le plus banal de la semaine, sauf lorsqu'il est absent. Quand il est là, je marche sur des oeufs et je garde mon énergie pour le cours suivant. Des blagues, je n'en fais pas. Quand je l'ai devant moi, j'enseigne. Je fais mon travail et je le fais du mieux que je peux. Je réponds à ses questions, écoute froidement ses commentaires et ne me gène surtout pas pour le ramener à l'ordre quand il dérape. Trop de prof garde le profil bas après un histoire du genre. Je n'aime pas cet enfant et je n'ai pas envie de faire des efforts en ce sens. Je lui donne son cours, pour le reste, qu'il trouve ailleurs. S'il a un problème avec ça, qu'il le raconte à sa maman.


Êtes-vous en train de vous dire : "mais voyons, ce n'est qu'un enfant..."?

Imaginez quelqu'un qu'on enterre vivant et qui se fait dire : "mais voyons, ce n'est qu'une pelletée de sable".

Donc, je l'avoue: les jeunes qui me font des vacheries, je ne leur pardonne pas. Ce n'est pas dans ma définition de tâche.

Par contre, je ne me venge pas, ce n'est pas dans ma définition de tâche.

Mais si quelqu'un me traînait en cours, je ne pense pas que je tendrais l'autre joue.

Oups... attendez... Tendre l'autre joue, ce n'est pas dans ma définition de tâche, ça?




...

17 commentaires:

Le professeur masqué a dit…

PMT: on ne sera jamais d'accord sur rien, sauf l'essentiel. Le jour ou je voudrais quitter l'enseignement, t'offriras-tu pour me botter le cul?

Anonyme a dit…

Bravo pour cet excellent billet, Prof Malgré Tout!

Pour moi, on ne doit vouer de culte à personne, même à des enfants. Les enfants peuvent être très méchants, malheureusement. Une grendade ou un fusl à la main, ils tuent, eux aussi. Leurs mots, leurs actions, peuvent faire beaucoup de tort, et pas seulement aux autres enfants.

On n'est pas forcés de les aimer tous non plus, peu importe... Ce sont des personnes et on n'aime pas également tout le monde.

Tu n'avais pas à repréciser que tu n'avais pas donné ce coup de pied. Rien ne me surprendrais plus de ta part (je ne suis pas la seule) qu'une vraie méchanceté envers un de tes élèves.

Si quelqu'un aime réellement ces enfants, globalement, c'est bien toi. Si quelqu'un se dépasse, se donne sans compter, c'est bien toi. Et à ce point-là, à peine une poignée d'autres et j'ajoute que c'est normal, car tu donnes au-delà de tout ce qu'on pourrait exiger, même d'une personne généreuse de son temps et de son énergie, pour ne pas parler de son coeur.

Et puis, tu lui fais certainement plus de bien, à ce petit-là, que tous les autres qui lui pardonnent ses manipulations. Tu lui enseignes le respect de soi et des autres.


Zed

Anonyme a dit…

Je vous trouve bien dur envers un enfant qui cherchait peut-être à se protéger. Imagine la mère voyant le D de l'enfant et qui part après lui. Il doit de toute urgence trouver une excuse à son D et s'accroche après la bouée la plus proche, le prof ! Je t'apprendrai sûrement pas qu'un enfant c'est pas très fort sur les conséquences à moyen ou long terme de ses gestes ou ses paroles...
Le résultat de cela c'est qu'en plus de la mère, il a le prof sur le dos.
Excuse moi mais l'éducation fait partie de ta définition de tâche.

La belle Lurette a dit…

Perso, je vois pas pourquoi la mère fait tout un cas d'un D en musique, il n'a aucune aptitude musicale et c'est tout et je n'ai pas l'impression en lisant votre billet que vous vous acharnez sur lui, simplement que vous "prenez vos distances" ce qui est naturel.

Maylika a dit…

Arghhhhhhhhhhhhhhhffff! Enfin! Enfin un prof qui ose dire que nous ne sommes pas obligés d'AIMER tout le monde... On peut très bien faire notre boulot correctement sans avoir à devenir un symbole d'amour universel et de pardon inconditionnel.

Est-ce si difficile de comprendre que nous sommes aussi des êtres humains? Moi, je suis bien prête à comprendre qu'ils sont immatures et inconséquents (même si les miens ont entre 17 et 25 ans!)- mais j'espère qu'ils vont finir par apprendre que tu ne peux pas passer ta vie à dire n'importe quoi à n'importe qui pour n'importe quelle raison sans subir des conséquences, aussi minimes soient-elles.

Personnellement, je serais d'accord pour que le prof de mon enfant agisse comme tu le fais. Je ne crois pas que c'est en lui trouvant mille excuses pour son mensonge qu'on lui apprend à devenir un citoyen responsable. Un peu de rectitude et d'honnêteté, ça ne peut pas faire de mal...

Le professeur masqué a dit…

Pauvre petit ti-pit innocent, angélique et bienheureux. Du genre à mettre du pot dans les muffins et à blâmer le voisin...

Prof Malgré Tout a dit…

Benoit: Je ne suis pas dur avec lui et encore moins sur son dos. Je ne suis simplement pas à l'aise de plaisanter, car il prend tout au premier niveau et sa mère monte aux barricades avant d'entendre la version des personnes concernées. Si j'étais trop dur avec lui, il n'aurait pas toujours la main levée pour me raconter des trucs et pour répondre aux questions.

Je me suis surement mal exprimé dans mon billet et je comprends vos inquiétudes.

Par contre, c'est vrai que je ne l'aime pas beaucoup et oui, c'est à cause de cette histoire. Pour ce qui est de sa mère, je n'ai rien à lui dire et si elle a des questions, je la rencontrerai dans le bureau du patron en présence de la psychoéducatrice.

En enseignement, les accusations restent, même si on est blanchi en fin de compte. Si je veux poursuivre ma carrière sainement, je dois mettre des limites claires et des rumeurs de violence physique ou même psychologique, ça dépasse mes limites.

Il y a des façons de porter plainte. J'accepte la critique, mais pas le salissage gratuit. Je ne crois pas que la dame voulait me salir. Elle voulait savoir, donc elle a demandé... aux mauvaises personnes. Comme je l’ai déjà dit, j’ai mieux à faire que de me venger. Ça serait facile et c’est l’enfant qui payerait à la fin. Par contre, je me méfie.

Anonyme a dit…

Je comprends et j'accepte que vous soyez humains dans tout ce que ça peut avoir de bon et mauvais mais... Dans ta réponse, tu nous dit que même si tu le boude, il cherche ton attention. Ça te dis pas quelque chose ça. Tu pénalise la classe pour l'aversion que ru as envers lui ! Pour la mère c'est autre chose, j'imagine qu'elle a l'âge physique d'assumer ses gestes. Bon je sais que je fais gérant d'estrade mais si les «rejects» sont en plus tassés par les profs on n'a plus qu'à leur fournir les pilules...

unautreprof a dit…

"Tendre l'autre joue, ce n'est pas dans ma définition de tâche, ça?
"

oooooooooooh!

Excellent billet PMT.

Anonyme a dit…

@ Benoit
"Je vous trouve bien dur envers un enfant qui cherchait peut-être à se protéger. Imagine la mère voyant le D de l'enfant et qui part après lui. Il doit de toute urgence trouver une excuse à son D et s'accroche après la bouée la plus proche, le prof ! Je t'apprendrai sûrement pas qu'un enfant c'est pas très fort sur les conséquences à moyen ou long terme de ses gestes ou ses paroles..."
A ce que je sache, inventer une histoire pour couvrir ses mauvaises notes, ça n'a jamais été toléré, a l'école du moins, si les parents sont trop mous pour sévir. Je m'excuse mais a partir de 7-8 ans, je pense qu'un enfant est assez intelligent pour assumer les choses qu'il dit et fait même si il ne peut peut-être pas les prévoir à l'avance.
Il est peut-être temps de mettre un pied à terre et comprendre que pour élever un adulte décent, ça prends plus que de la compréhension et de la bonne volonté, mais un peu de discipline et de bon sens.
Et je suis d'accord avec PMT sur le fait qu'un enfant a beau être un enfant, il a aussi une personnalité et une attitude qui lui est propre et qui peut être complètement désagréable. C'est pas parce qu'il est un enfant qu'il est automatiquement adorable.

Prof Malgré Tout a dit…

Benoit : Je t'aime. J'ai envie de te dire non, non, et double non. Tu me comprends, mais tu pousses quand même. Aimes-tu le scotch?

Tu ferais un bon directeur d'école.

Le seul bout où tu ne me comprends peut-être pas, c'est quand tu parles de mon aversion envers lui. J'aime mes élèves. Vraiment. Parfois, j'ouvre la porte d'une classe et dérange le prof seulement pour leur dire que je les aime. C'est plus facile le dire à 25 en même temps qu'à un seul, en passant... et surtout, moins compromettant. Cet attachement presque viscéral envers cette marmaille que je connais depuis trop longtemps, je ne le ressens pas pour lui qui m'a causé tant de soucis.

Ma job est fragile. Je n'ai pas de permanence. Je n'ai aucune sécurité d'emploi. À chaque année, le cours de musique est remis en question à l'école (dans toutes les écoles, on choisit les spécialistes pour l'an prochain). Mes collègues décident donc de mon sort... Ensuite, c'est l'affichage. Si quelqu'un de plus ancien décide de me chiper ma job, je ne peux rien faire.

Heureusement, là où j'enseigne, ça joue dur avec les nouveaux profs... et ce n'est pas un secret. Je plains la personne qui me pique cette job...

Mais tu comprends... ce petit gars qui pour se rendre intéressant a mis ma tête sur l’échafaud... Ça ne me tente pas de lui faire un câlin. J’ai une famille à nourrir.

Mme Prof a dit…

@Benoit... Je crois qu'il faut arrêter de tout excuser aux enfants uniquement parce qu'ils sont des enfants. On crée des générations de personnes qui se foutent des conséquences, qui se foutent encore plus des autres... Ces enfants seront un jour adultes. Personnellement, ce n'est pas le genre de société dans lequel je veux vivre. Il en faudrait plus d'adultes signifiants autour des enfants pour leur faire comprendre que chaque action a une conséquence - bonne ou mauvaise - et qu'il y a par conséquent un prix à payer si on agit mal. Il faut aussi qu'ils apprennent que l'amour ou l'amitié ne sont pas inconditionnels, que ça se mérite. Et je crois que j'aurais agit de la même façon que PMT. Vraiment. Et pourtant, dieu que je les aime les élèves. Ce sera donc à l'enfant de faire en sorte que l'amitié des gens qu'il déçoit revienne. Ce n'est pas à l'adulte à le faire. Si les adultes sont toujours là pour réparer ses gaffes, jamais il n'apprendra. On ne parle pas uniquement d'enfants en éducation, mais de futurs adultes.

Anonyme a dit…

@tous: Il ne s'agit pas de tout excuser mais de comprendre et de corriger.
@Lili: à 7-8 il faut tout assumer !!!. Je voudrais pas avoir à te dire «maman».
@PMT Merci pour l'amour, je me contenterais de cognac. Je suis allé à l'école assez longtemps pour savoir la valeur d'un prof comme toi. Je crois sincèrement (malgré que je ne connais que ton blog) que tu fais un différence dans la vie de tes élèves. Je crois pas que le problème venait de l'élève mais du bourreau qui aurait détaché la guillotine. L'ennemi c'est le parent, pas l'enfant...

L'ensaignant a dit…

Benoit, premièrement, ta présence dans les commentaires est primordiale. Elle permet une vision "non-enseignante" qui est à la base même de cette divergence d'opinion. Un débat n'est possible qu'avec deux visions différentes et c'est ce même débat qui permet aux idées de tout le monde d'avancer. Imagine-toi un paquet d'enseignants face à un billet comme celui-ci et c'est l'unanimité, ce qui signifie souvent la stagnation.

Je ne crois pas que PMT soit fier de ce qu'il ressent pour l'enfant. S'il l'était, il m'inquiéterait. Mais les sentiments pour quelqu'un ne se contrôlent pas. Nos enfants, on les aime malgré tout ce qu'ils peuvent nous faire subir. C'est ce qui explique une mère pleurant son fils assassin condamné à mort. Les enfants des autres, on les aime souvent. Mais ils ont parfois si peu à faire pour baisser leur cote à nos yeux. Quelques évènements malheureux et voilà qu'on se surprend à ne plus les regarder de la même manière. Et parfois, même pas besoin d'un évènement malheureux.

Il ne faudrait pas perdre l'essentiel de l'excellent billet de PMT à travers ce débat. À trop se chicaner à savoir où l'on va planter l'arbre, on en oublie souvent la forêt dans lequel il se trouvera.

La Marsouine a dit…

@la marâtre: je parcourais les commentaires avec l'envie de dire ce que vous avez dit :)

Je ne réitérerai donc que ceci: à force de tout passer aux enfants, sous prétexte que c'est leurs parents la source du problème (ce qui est souvent vrai) on les déresponsabilise de leurs comportements. La déresponsabilisation est un GRAND problème dans notre société «moderne», c'est pas la meilleure des idées de l'encourager.

Anonyme a dit…

Oui, Marsouine et Marâtre! Exactement. Et je ne suis pas prof mais maman un jour, maman toujours. Dire à nos enfants que certains de leurs comportements ne seront pas tolérés, ça vient avec l'amour. Je dirais même qu'il n'y a pas de vrai amour sans balises.

CBlondes

Anonyme a dit…

PMT,

(Suite) D'autant plus que la pomme éloigne le médecin... Fa-ta-le...

J'irais avec le muffin du Prof Masqué! Hihihi!


En Saignant,

Zactement.


Et oui, en accord avec plusieurs ici, pas de respect, pas d'amour (pe importe sa sorte). Donner des balises envers les autres, c'est aussi en donnerpour soi, intégrer aussi que les autres ne peuvent non plus nous faire n'importe quoi.

Rien de plus insécurisant pour un enfant ou un ado que de ne pas avoir de balises. Ado, il les contestera, bien entendu, assez souvent, mais au fond de lui-même, et/ou à long terme, il sera heureux d'en avoir eu, si elles étaient justes.

Zed :)

PS : Si quelqu'un doute de l'amour de PMT et du don de soi envers ses élèves, ça prend un médecin, et vite.