26 novembre 2006

Déception totale

Je suis déçu. Je pensais que vous vous exprimeriez un peu mieux, que vous seriez un peu plus convaincant, que je respecterais votre point de vue, peu importe le mien... Y a quand même des gens qui ont voté pour vous quelque part... non? Un peu de charisme? Non mais bordel... faites quelque chose. C'est vous le patron, Saïb!

Malheureusement, vous ne passez pas le test Monsieur le Ministre. Vous ne répondez pas aux exigences. Vous ne ressemblez même pas à Louis de Funes...

Je ne suis pas certain que c'est votre job, mais vous semblez ne pas comprendre les fondements de la réforme... Quoi? Nous sommes trop stupides pour comprendre si vous allez plus en profondeur? C'est vrai... c'est les profs qui n'ont pas compris... Étant enseignant, j'oublie tellement facilement... de quoi on parle déjà?

Vos connaissances du terrain sont erronées. Les gens qui vous conseillent vous mentent ou ne sont pas compétents. Ça sonne assez réforme mon truc?

Et quand vous mentionnez une entente avec les enseignants et une convention collective, c'est de la loi 142 dont vous parlez? Un peu facho comme entente...

Vous ne méritez pas un pixel de plus.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

C'était fade...
Miss

Anonyme a dit…

Prof maudit, quel plaisir de constater que vous aussi remarquez le vide de ce sinistre de l'Éducation!

Vous auriez pu aussi soulever à quel point Jean-Marc de Funeste est beau et sincère quand il affirme que les enseignants sont professionnels et dévoués même s'il ne les écoute pas quand ils lui disent que la réforme ne vaut que le papier recyclé sur laquelle elle est écrite. Il n'y a rien de mieux que de flatter ceux qu'on méprise.

Par ailleurs, vous faites bien de relever que l'entente dont parlait le ministre a été obtenue sous la menace d'une loi spéciale. Un rappel également: les sommes «importantes» injectées pour les élèves en difficultés n'équivalent même pas au coût de la vie... Et quand mon ami Jean-Marc a mentionné que la FSE et la CSQ ont appuyé le nouveau bulletin du Renouveau, je comprends pourquoi certains syndicats se sont désaffiliés de ces deux entités syndicales complaisantes: elles donnent sans arrêt des munitions au ministre!

Dans la même veine de patinage politique, je vous signale que Mme Fortier, présidente de la FSE, sera à «Il va y avoir du sport» cette semaine. Elle défendra les couleurs de l'école québécoise.

Terminons sur le fait que le ministre a eu des difficultsé à évaluer l'école québécoise. Il ne faut pas trop lui en vouloir: pour la première fois de sa vie, il était confronté à une échelle de compétences...

Le Prof a dit…

Prof masqué: sur ce dernier point, j'aime bien le fait qu'il se soit donné une note en pourcentage suivie d'une lettre... comme sur ce nouveau (et énième) bulletin qui nous a été présenté au secondaireé

Dobby a dit…

.... parlons-en du pourcentage...

À mon école, on s'est battu avec les parents lors de la rencontre de parents pour leur faire comprendre que le "nouveau" A était une "mesure d'exception", que le A dépassait largement les attentes. Lui va foutre un 85% et plus pour ça. Et on s'est battu avec des parents pour qui le C a toujours une allure de note de bas étage alors qu'il veut tout simplement dire que l'élève développe sa compétence "point". Avec ses pourcentages, on arrive avec un A où tout le monde est exceptionnel et un C est une lettre plusse que pourrie.

Et après ça il va dire qu'il nous aime. B-R-A-V-O!!!

Czar a dit…

Je vais vous dire Prof, je trouve que votre job est assez dure comme ça, je comprends pas pourquoi on vous demande de gérer une réforme aussi inutile en plus. Vous avez de la misère à bien faire votre job avec votre carcan syndical, si en plus les patrons vous en rajoutent une couche, ça va mal à la shoppe.

If ain't broke don't fix it, comme disent les anglais. Je pense que cette réforme n'était pas désirée ni par les parents ni par les enfants. C'est un cas de technocratie aigu.