30 janvier 2009

Enfin...

Vous me trouviez agressif ces derniers temps?

Rassurez-vous, c’est terminé... je vais mieux.

Entre Noël et le jour de l’an, la cafetière espresso a fait des siennes et j’ai dû l’amener chez un commerçant compétent pour la faire réparer. Une cafetière suisse avec des pièces italiennes... Un mois plus tard, elle est de retour et j’ai l’impression de retrouver à nouveau ma candeur de jeune fille.

Parlant de jeune fille et de café, vous connaissez la Cantate du Café de Bach? J’vous en balance un extrait.








Mm! how sweet the coffee tastes,
more delicious than a thousand kisses,
mellower than muscatel wine.
Coffee, coffee I must have,
and if someone wishes to give me a treat,
ah, then pour me out some coffee!

C’est Emma Kirkby qui chante.



...

12 commentaires:

Anonyme a dit…

Emma Kirkby est un ange, je veux dire, un vrai, pas un être vivant.

Anonyme a dit…

Ah ! un bon café et du Bach en même temps !
Moi, je me cherche du bon café depuis 4 ans, sans succès...
Quelle est votre marque préférée ?
Où l'achetez-vous ?

Prof Malgré Tout a dit…

Garamond : J'ère... Parfois, j'ai l'impression que le problème c'est l'eau. J'idéalise trop ce qu'on boit en Italie. Le café, c'est aussi une question d'ambiance. À Florence, on a l'impression qu'il n y a que des Sophia Loren. Bon.. j'm'égarre. J'ai couru les brûleries et dépensé beaucoup de fric, toujours en quête du double-espresso-allongé de l'apocalypse, mais sans succès. Ces jours-ci, je bois du Lavazza Crema e Gusto. Ce n'est pas cher, donc moins décevant.

Anonyme a dit…

Pour ma part, bien que vivant dans la Petite Italie, je reste fidèle à une petite brûlerie guatémaltèque (Grano d'oro, sur Beaubien au coin d'Alma), ils font affaire avec des coop là-bas, ce qui en fait, en plus, du café relativement équitable... et pas cher. Leur espresso guatemala est particulièrement dément.
Sinon, le meilleur-meilleur (mais quand même nettement moins cher que dans toutes les autres brûleries), est celui de Lino, sur St-Laurent (près de Mozart). Le monsieur est une caricature de petite Italie; pas du tout affable, méprisant quiconque ne sait pas apprécier le "vrai" café. Et ça vaut la peine de boire une tasse sur place en y allant (pour approcher le "double espress-allongé de l'apocalypse, c'est sans doute l'endroit).

Le crema e gusto de Lavazza est très bon, itou!

Au fait, pourquoi y a-t-il des gens qui boivent des machins aromatisés (genre Latté vanille-caramel) dans des bidons d'un litre? Il est évident que, pour être capable de boire ça, ils n'aiment pas le café. Pourquoi ne boivent-ils pas carrément des milk-shakes?

Anonyme a dit…

Je viens d'acheter du Lavazza, je ne l'aime pas vraiment...
Le guatémaltèque du Costco est moyen et très peu cher.
Le café que je cherche, si je le retrouve, je vais en boire 30 tasses par jour ! C'est peut-être mieux que je ne le retrouve pas !
C'est sûr que les petits bistros font souvent du très bon café; mais quand je leur demande le nom ou la recette, on m'envoie paître sur les fleurs !

Prof Malgré Tout a dit…

Pimpette : Je te croyais Européenne...

Anonyme a dit…

Euh, qu'est-ce qui, dans mon message, trahit ma québécitude? "En vrai", on pense souvent que j'ai des parents français, mais en commentaire de blogue, c'est une première!
Pourtant, je vous assure, y'a pas plus platement québécoise que moi (même pas un vague aïeule exotique).

Anonyme a dit…

Ou devrais-je plutôt dire "en quoi mes commentaires laissent croire que je puisse être Européenne?"

Anonyme a dit…

@Pimpette: je viens de te trouver un ancêtre français, Ludovic Malafroy dit Pimpette, né à Maubeuge en 1604 et émigré au Québec avec le Sieur de Maisonneuve en 1640...
Faut pas avoir honte de ses origines !

Prof Malgré Tout a dit…

C'est ce que j'aime des blogues et des commentaires. On part de la cantate du café de Bach et fini avec l'arbre généalogique de Pimpette.

Anonyme a dit…

Mais, Bach et Pimpette sont parfaitement contemporains!

Olympe Petit-Dunoyer, dite "Pimpette" (c'est quand même moins lourd qu'Olympe) était une jeune fille protestante vivant en Hollande au début du 18e siècle. En 1713, elle enflamma un certain François Arouet (pas encore Voltaire), alors secrétaire à l'ambassade de France.
La maman de la demoiselle, déjà échaudée par les nombreuses aventures sentimentales de sa fille (qu'on pourrait gentiment qualifier d'allumeuse), mis un terme à l'amourette et demanda à ce que l'on retourne le jeune Arouet en France. Pimpette lui écrivit des lettres maladroites, Arouet, de plus joliment tournées, mais les deux se consolèrent éventuellement.
Quelques années plus tard, Voltaire s'étant fait un nom, la maman de Pimpette (une gazetière du nom de Anne-Marguerite Petit-Dunoyer) pensa qu'il y avait une cenne à faire avec les lettres écrites par l'ancien soupirant. Voltaire trouva ce chantage bien bas et fit à Mme Dunoyer une bien piètre réputation (que, professionnellement, du moins, elle ne méritait pas).
Voilà toute l'histoire de mon avatar. Ayant fait ma maîtrise sur la maman rédactrice de gazette, je suis tombée sur cette histoire, l'ai racontée à mes collègues d'études et le surnom de Pimpette m'ait resté depuis...

Prof Malgré Tout a dit…

D'où votre petit côté candide.

Nous à l'université, y a une fille qu'on appelait "Pompette", mais la candeur n'y était plus...