Voilà, c'est corrigé.
Vous savez, Schubert, ce n’est pas le plus viril des compositeurs. Tout le monde sait que lorsqu’il dédiait à une élève un truc pour piano à quatre mains, ses intentions étaient purement pédagogiques...
Sans blague, j’suis en train d’essayer, une fois de plus, de balancer tous mes disques dans l’ordinateur. En passant, c’est pas mal plus long pour le classique que pour le pop. Vous ne me croyez pas?
Bon... J’suis dans Schubert et je retrouve des trucs que j’écoutais lorsque j’étais encore puceau. Pfff... C’que je pouvais être naïf. La belle meunière, il aurait dû se la faire et passer tout de suite au voyage d'hiver. Mais bon, il ne pouvait pas savoir qu'il allait choper le typhus à 31 ans.
Et y a pire encore, Le Chant du cygne (Schwanengesang). J’espère que vous n’avez rien contre les greatest hits.
Ständchen
Dietrich Fischer-Dieskau et Gerald Moore
Ständchen (ça veut dire «sérénade...)
À travers la nuit s'élève tout bas
Vers toi la supplique de mes chants;
Ô ma mie, descends donc me rejoindre
Dans la paix du bosquet!
En un murmure bruissent les frêles cimes
Sous la clarté de la lune;
Ne crains point, mon aimée,
Que de traîtres yeux nous épient.
Entends-tu les rossignols?
Hélas! voici qu'ils t'implorent,
Qu'ils t'adressent en mon nom
La douce plainte de leur mélodie.
Ils savent ce qu'est l'ardeur,
Connaissent le mal d'amour,
Et de leur timbre argentin
Touchent chaque tendre coeur.
Que ton coeur s'émeuve de même,
Ô ma mie, écoute-moi!
Je t'attends avec fièvre!
Viens, comble-moi!
À travers la nuit s'élève tout bas
Vers toi la supplique de mes chants;
Ô ma mie, descends donc me rejoindre
Dans la paix du bosquet!
En un murmure bruissent les frêles cimes
Sous la clarté de la lune;
Ne crains point, mon aimée,
Que de traîtres yeux nous épient.
Entends-tu les rossignols?
Hélas! voici qu'ils t'implorent,
Qu'ils t'adressent en mon nom
La douce plainte de leur mélodie.
Ils savent ce qu'est l'ardeur,
Connaissent le mal d'amour,
Et de leur timbre argentin
Touchent chaque tendre coeur.
Que ton coeur s'émeuve de même,
Ô ma mie, écoute-moi!
Je t'attends avec fièvre!
Viens, comble-moi!
...
Avec fièvre, qu'il dit... C'était la passion ou le typhus?
Sans blague, je déconne, c'est super beau ce truc et la mélodie est vraiment sexy.
...
7 commentaires:
Schubert, c'est la preuve que quand t,es petit, rondouillet, moche avec des lunettes, bref, un rejet, le mieux à faire c'est d'écouter ton prof de musique attentivement. Comme ça, tu pourras plus tard composer les choses les plus parfaitement tristes de toute la musique occidentale.
Franchement, même quand il s'essaie à plus gai (mettons la truite), ça brise le coeur...
Ouais! Dans le fond, quand t'es moche, tant qu'a te pogner le manche, aussi bien que ce soit un manche d'arpeggione!
Bof... Une guitare fait toujours l'affaire aussi. Frank en jouait d'ailleurs.
En résumé, quand t'es moche, un manche, c'est un manche!
C'est ça?
PMT: tu crois qu'il s'est fait le cygne aussi?
PM : Bien sur que non!
Tu veux dire quoi au juste?
Schubert et le cygne !
Une telle image aurait réussi à faire rire aux éclats les crustacés Edriophthalma.
Par votre faute, chers PM(T), je n'écouterai plus Schubert de la même manière.
PMT: ben, dans mon esprit tordu, je me disais que, S"il se tapait la meunière de la meunière, il s'est peut-être tapé le cygne du cygne...
Ah! J'avais mal lu. J'avais compris "tu crois qu'il fait le cygne"...
Désolé.
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