Voici les opéras sur lesquels on risquait de bosser cette année.
La Fanciulla Del West de Puccini (un western sans fusil... boring)
Les Pêcheurs de Perles de Bizet (exotique)
Macbeth de Verdi (Miam, mais trop sanglant)
Lucia Di Lammermoor de Donizetti (Ah non! Pas encore Roméo et Juliette!)
Cosi Fan Tutte de Mozart (amusant, mais sexiste et encore une histoire d’adultère)
Les commentaires entre parenthèses sont les premières choses qui me viennent à l’esprit quand je m’imagine travailler pendant une année scolaire à écrire et réaliser une adaptation d’un opéra avec des élèves du troisième cycle du primaire.
Et je ne vous parle pas de la musique. La moitié de la musique est composée par les enfants, mais l’autre moitié, ce sont des adaptations faites à partir d’airs de l’opéra.
Puccini dans la bouche d’un enfant de 11 ans, ça risque de casser et si on l’arrange assez pour que ça passe, ce n’est plus du Puccini.
Bizet, ça va. J’ai déjà fait jouer des extraits de Carmen à mes classes.
Verdi, c’est comme Puccini, mais en moins pire.
Donizetti... Comment dire? Tout le monde parle du fameux sextuor à la fin du deuxième acte. Personnellement, je trouve ça ultra kétaine même si c’est bien écrit et tout. Ça ferait une bonne pub pour une nouvelle marque de pizzas congelées. Par contre, quand Lucia pète les plombs à la fin, c’est sublime, mais on fait quoi avec ça nous?
Mozart, je l’aime. J’irai où il veut et le suivrai partout. Pas facile à adapter, mais pour lui, n’importe quoi.
Hier soir, le coordonnateur du projet m’a passé un coup de fil. C’était une bonne nouvelle pour moi: pas de lasagne au menu cette année.
P.-S. : C’est le prof qui parle. Le mélomane accepte tous les billets d’opéra qu’on voudra bien lui offrir.
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