En sixième, un élève a été arrogant avec moi hier. Appelons-le J-L. Contrairement aux autres élèves à qui j'enseigne depuis qu'ils sont petits, je ne connais pas J-L. C'est un nouveau et c'est normal pour un nouveau de tester les adultes... Mais il faut choisir ses batailles. Je venais d'avertir la classe. Ils avaient dépassé les limites et devaient respecter les consignes à la lettre. C'était facile : rien dans les mains. Après deux avertissements du regard, J-L reprend encore son crayon pour dessiner sur son cahier. La conséquence préalablement annoncée? Dehors! Pas en dehors de la classe. En dehors du projet. Oui, LE projet. Le show devant 5000 spectateurs. J-L ne connaissait pas et n'avait rien a foutre du projet. Ce sont ses mots : " j'en ai rien à foutre!". OK. T'es out mon homme et j'appelle chez toi de ce pas.
Ma séance se termine. Les élèves ont un cours de gym et je descends avec eux pour téléphoner aux parents de J-L.
Collègue : "Je peux te parler avant que tu téléphones?"
Moi : "Oui?"
Collègue: "Pas devant les élèves."
Moi (borné) : "J'appelle maintenant."
Collègue s'approche de moi et m'entraîne à l'écart.
Collègue : "Tu fais ce que tu veux, mais je veux juste te prévenir, tu vas appeler dans une maison refuge pour femmes battues."
Moi : "Ouais pis? C'est pas une raison pour manquer de respect aux enseignants!"
Collègue : "Je voulais juste te prévenir..."
Merci Collègue. Je ne suis plus très certain pourquoi, mais je n'ai pas appelé tout de suite et ensuite, j'ai oublié.
Le lendemain.
Prof de gym : "Tu as ramassé J-L d'aplomb hier?"
Moi : "Mets-en! D'ailleurs, il faut que j'appelle chez lui aujourd'hui. Comment tu sais que je l'ai ramassé?"
Prof de gym : "Les autres étaient fâchés contre lui. Même ceux de son équipe lui lançaient des ballons par la tête."
Moi (surpris): "Hein? Qui ça?"
Prof de gym: "Blondie et la petite clique branchée."
Moi : "Ouch... ça veut dire qu'il est pas mal rejet là?"
Prof de gym : "D'après toi?"
La fleur et le pot. Mes élèves s'en prennent à un flo qui me manque de respect. Assez particulier et je vous avoue que ça me fait un velour. Mais que le jeune devienne rejet... Bordel! J'ai l'impression de faire partie d'une clique d'élèves. No way! Un jeune avec un père violent. C'est pour lui que le projet existe. En plus, le type avec qui il va travailler sur les décors est un homme extraordinaire qui sait tirer le meilleur des enfants et leur balancer en pleine face.
Je devais donc faire ce qu'il ne faudrait jamais faire.
Je me pointe dans sa classe. Il reste 20 minutes avant le départ pour les vacances. Les élèves sont en cercle. J-L est seul à son pupitre. Il n'a pas l'air triste. Il a vu pire.
Moi : "Hey Collègue, tu me prêtes J-L pour quelques instants?"
Collègue : "Pas de problème."
Les autres le regardent comme on regarde un condamné manger son dernier repas...
OK. J'en mets un peu. Disons qu'ils se disent que J-L est vraiment dans la... Un mélange de compassion et de "tu l'as cherché".
Dans mon local, je tends une bouteille d'eau à J-L.
Moi : "Je t'offrirais bien une bière ou un café, mais c'est illégal."
J'ouvre ma bouteille. Il ouvre la sienne. On boit en silence. Il ne faut pas que je parle trop. Droit au but, on règle ça rapidement.
Moi : "Avant d'appeler chez toi, comme je ne te connais pas encore, je me suis renseigné. Je ne te raconterai pas d'histoire. Disons que je sais pourquoi tu as déménagé..."
Lui : "..."
Moi : "Je veux que tu fasses le projet. Sincèrement."
Lui (timidement) : "Moi aussi je veux le faire..."
Moi : "C'est réglé! Maintenant que tu sais que je suis un gros facho, tu fais attention hein?"
Lui : "..."
Moi : "Tu joues aux échecs?"
Lui : "Oui! Je suis bon!"
Moi : "Excellent, je vais te planter et tu n'auras pas d'autre choix que de reconnaître ma supériorité intellectuelle."
Lui : "On a que 10 minutes."
Moi : "C'est ben en masse."
On se pointe dans sa classe. On dirait une mise en scène. Nous sommes d'un sérieux... Les élèves essaient de nous lire en vain. Nous prenons place, de chaque côté de l'échiquier.
Moi : "Prépare-toi à périr simple mortel."
Lui : "Jamais!"
Blondie (vraiment surprise) : "Hein? Vous allez jouer aux échecs? Ensemble?"
Moi : "J'aurais aimé mieux la lutte dans la boue, mais c'est un peu salissant."
Quelques badauds s'approchent du jeu.
Un badaud : "Come on J-L, il faut que tu battes Prof Malgre Tout!"
Un autre : "Ouais! Vengeance!"
Je lance un clin d'oeil à J-L. Il ne le voit pas. Ces yeux sont déjà rivés sur l'échiquier.
Moi : "En passant, j'habite ton quartier... je vais souvent au parc V*** avec mon fils. Si tu me vois, tire-moi une balle de neige."
J-L : "Et si y a pas de neige?"
Moi : "T'as pas le choix, tu viens me dire salut."
Je suis fier de moi... Vraiment fier. C'est raide d'être nouveau dans cette école. En sixième, on en a eu deux cette année. J-L et une jeune fille africaine. Elle vient d'un pays en guerre. Là-bas, elle n'est pas une ado, elle est une jeune femme. Disons que les soldats se foutaient pas mal de la Convention de Genève dans son coin du monde. Mais même quand tu arrives de l'enfer, c'est encore difficile d'être nouveau.
C'est sûrement le billet le plus prétentieux de ma carrière de blogueur. Ça doit être vraiment insupportable à lire, mais... c'est MON blogue.
Joyeux Noël!
.
Ma séance se termine. Les élèves ont un cours de gym et je descends avec eux pour téléphoner aux parents de J-L.
Collègue : "Je peux te parler avant que tu téléphones?"
Moi : "Oui?"
Collègue: "Pas devant les élèves."
Moi (borné) : "J'appelle maintenant."
Collègue s'approche de moi et m'entraîne à l'écart.
Collègue : "Tu fais ce que tu veux, mais je veux juste te prévenir, tu vas appeler dans une maison refuge pour femmes battues."
Moi : "Ouais pis? C'est pas une raison pour manquer de respect aux enseignants!"
Collègue : "Je voulais juste te prévenir..."
Merci Collègue. Je ne suis plus très certain pourquoi, mais je n'ai pas appelé tout de suite et ensuite, j'ai oublié.
Le lendemain.
Prof de gym : "Tu as ramassé J-L d'aplomb hier?"
Moi : "Mets-en! D'ailleurs, il faut que j'appelle chez lui aujourd'hui. Comment tu sais que je l'ai ramassé?"
Prof de gym : "Les autres étaient fâchés contre lui. Même ceux de son équipe lui lançaient des ballons par la tête."
Moi (surpris): "Hein? Qui ça?"
Prof de gym: "Blondie et la petite clique branchée."
Moi : "Ouch... ça veut dire qu'il est pas mal rejet là?"
Prof de gym : "D'après toi?"
La fleur et le pot. Mes élèves s'en prennent à un flo qui me manque de respect. Assez particulier et je vous avoue que ça me fait un velour. Mais que le jeune devienne rejet... Bordel! J'ai l'impression de faire partie d'une clique d'élèves. No way! Un jeune avec un père violent. C'est pour lui que le projet existe. En plus, le type avec qui il va travailler sur les décors est un homme extraordinaire qui sait tirer le meilleur des enfants et leur balancer en pleine face.
Je devais donc faire ce qu'il ne faudrait jamais faire.
Je me pointe dans sa classe. Il reste 20 minutes avant le départ pour les vacances. Les élèves sont en cercle. J-L est seul à son pupitre. Il n'a pas l'air triste. Il a vu pire.
Moi : "Hey Collègue, tu me prêtes J-L pour quelques instants?"
Collègue : "Pas de problème."
Les autres le regardent comme on regarde un condamné manger son dernier repas...
OK. J'en mets un peu. Disons qu'ils se disent que J-L est vraiment dans la... Un mélange de compassion et de "tu l'as cherché".
Dans mon local, je tends une bouteille d'eau à J-L.
Moi : "Je t'offrirais bien une bière ou un café, mais c'est illégal."
J'ouvre ma bouteille. Il ouvre la sienne. On boit en silence. Il ne faut pas que je parle trop. Droit au but, on règle ça rapidement.
Moi : "Avant d'appeler chez toi, comme je ne te connais pas encore, je me suis renseigné. Je ne te raconterai pas d'histoire. Disons que je sais pourquoi tu as déménagé..."
Lui : "..."
Moi : "Je veux que tu fasses le projet. Sincèrement."
Lui (timidement) : "Moi aussi je veux le faire..."
Moi : "C'est réglé! Maintenant que tu sais que je suis un gros facho, tu fais attention hein?"
Lui : "..."
Moi : "Tu joues aux échecs?"
Lui : "Oui! Je suis bon!"
Moi : "Excellent, je vais te planter et tu n'auras pas d'autre choix que de reconnaître ma supériorité intellectuelle."
Lui : "On a que 10 minutes."
Moi : "C'est ben en masse."
On se pointe dans sa classe. On dirait une mise en scène. Nous sommes d'un sérieux... Les élèves essaient de nous lire en vain. Nous prenons place, de chaque côté de l'échiquier.
Moi : "Prépare-toi à périr simple mortel."
Lui : "Jamais!"
Blondie (vraiment surprise) : "Hein? Vous allez jouer aux échecs? Ensemble?"
Moi : "J'aurais aimé mieux la lutte dans la boue, mais c'est un peu salissant."
Quelques badauds s'approchent du jeu.
Un badaud : "Come on J-L, il faut que tu battes Prof Malgre Tout!"
Un autre : "Ouais! Vengeance!"
Je lance un clin d'oeil à J-L. Il ne le voit pas. Ces yeux sont déjà rivés sur l'échiquier.
Moi : "En passant, j'habite ton quartier... je vais souvent au parc V*** avec mon fils. Si tu me vois, tire-moi une balle de neige."
J-L : "Et si y a pas de neige?"
Moi : "T'as pas le choix, tu viens me dire salut."
Je suis fier de moi... Vraiment fier. C'est raide d'être nouveau dans cette école. En sixième, on en a eu deux cette année. J-L et une jeune fille africaine. Elle vient d'un pays en guerre. Là-bas, elle n'est pas une ado, elle est une jeune femme. Disons que les soldats se foutaient pas mal de la Convention de Genève dans son coin du monde. Mais même quand tu arrives de l'enfer, c'est encore difficile d'être nouveau.
C'est sûrement le billet le plus prétentieux de ma carrière de blogueur. Ça doit être vraiment insupportable à lire, mais... c'est MON blogue.
Joyeux Noël!
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32 commentaires:
Prétentieux?
Pentoute.
Le récit d'un petit moment de grâce. Faire une différence pour ces mioches, c'est not' moteur.
N'importe quelle cal... de différence en autant que le petit-humain en re-sorte gagnant.
Heureuses Fêtes itou!
J'abonde dans le même sens, j'appelle pas ça être prétentieux, j'appelle ça montrer qu'on a bien fait notre travail.
Joyeuses Fêtes!
Je parle avec mon expérience d'ancienne écolière "nerd" souvent réprimendée en publique pour avoir lu en classe: il ne faudrait jamais jamais humilier un enfant devant ses collègues de classe, ça rend tout de suite rejet. Peu importe si c'est un bum multi-récidiviste ou un intello en avance peu attentif, rendre un enfant rejet, c'est marquant à vie. Je ne suis pas prof, mais je suis sûre qu'en laissant parler son coeur et ses moyens pédagogiques, il y a moyen de faire autrement. Bravo d'avoir su redresser la situation, car il n'y a rien comme un beau redressement après une mauvaise chute. La chute est humaine, le redressement est oeuvre d'artiste. Joyeux Noël!
Valérie-Ann
Quel beau retournement !
Chapeau ! et Joyeux Noel !
Valérie-Ann : Je suis d'accord. L'humiliation n'est pas une option. Je n'ai jamais humilier cet élève d'ailleurs. Demander à l'élève de respecter certaines consignes pendant cinq minutes, lui donner deux avertissements et ensuite lui donner la punition préalablement établie n'a rien d'une humiliation.
On avait affaire ici à un élève qui testait le prof. Les autres élèves ont décidé de le rejetter car ils n'avaient pas envie de jouer à ce jeu (après six ans avec moi, ils savent très bien qu'ils ne gagneront jamais). Ils pensaient donc qu'ils devaient choisir entre lui et moi... ce qui explique mon revirement.
Une belle histoire de Noël. Vous avez été présent et sensible. Bravo!
Présent et sensible, indeed !
Vraiment une belle histoire....un beau revirement.
Passez de belles Fêtes M.le professeur !
;-)
Lady !
Magnifique. Touchant. Ce genre de geste parle beaucoup plus que n'importe quelle morale.
Je salue votre prét...euh, votre doigté et votre humble sagesse.
On ne réalise pas toujours notre pouvoir de faire la différence, et vous semblez ne pas en rater une...
Joyeuses Fêtes!
Une sapré belle intervention. Bravo !
Reconnaître ses bons coups, ce n'est pas prétentieux, sauf du point de vue des jaloux !
Et ça prend des modèles pour les autres. Merci !
Très beau récit, arrivant juste à point en cette période de réjouissances pas-tout-à-fait-réjouissante-faute-de-neige !
Joyeux Noël !
J'abonde dans le même sens que tout le monde. Cette histoire n'est en rien prétentieuse. Vous nous avez simplement montrer que vous avez le coeur à la bonne place avec vos élèves et que vous n'enseignez pas uniquement pour le chèques de paye. Chapeau M.Le Prof !
Sympa ta chronique quotidienne. C'est toujours rassurant de se dire que, qu'on vive en europe ou en amérique du nord, les gamins sont les mêmes, rencontrent les mêmes problèmes.
Sympa aussi de pouvoir comparer les méthodes d'éducation de part et d'autre de l'atlantique.
Continue ainsi, j'apprends beaucoup de tes billets.
Tizel
C'est loin d'être prétentieux comme histoire...c'est simplement humain. Il va s'en souvenir de ce prof qui a su le toucher un jour. Il est difficile parfois d'aller chercher quelqu'un dans sa souffrance.
Un beau temps des fêtes à vous prof malgré tout;-)
Annie
On doit parfois revenir sur nos pas. Ça fait partie de la vie et les jeunes le comprennent aussi.
Beau billet.
Joyeuses Fêtes et je suis déçue que vous ne soyiez pas le prof de mes élèves (je persiste : vous n'êtes pas une jeune fille calme)
Insupportable? Je l'ai prise comme une histoire moderne des Fêtes... ça change des trois esprits de Noël et tout le tra la la ;-)
Dites-moi que vous avez vraiment fait exactement ça. SVP. Je veux vraiment croire à l'existence de gens aussi formidable.
Mathieu : C'est tout vrai sauf la blague de la lutte dans la boue. J'avais dit lutte dans le jello.
Sans blague, je m'étonne moi-même parfois. Je pense que le fait d'avoir ce blogue fait de moi une meilleure personne... Après, quand je retourne en classe, je n'ai d'autres choix que de livrer la marchandise.
Mais je ne suis pas un saint. Beaucoup de mes interventions sont des flops et quand je me lève du mauvais pied, je suis bête et méchant.
Bonjour,
J'ai beaucoup apprecie ce billet ...
Surtout continuez.
p.s. visiter ce site http://protectkid.blogspot.com/ il en vaut vraiment la peine.
Professeur Masqué
Il y a aussi le commentaire du professeur masqué sur mon blogue, mot pour mot. Je ne comprends pas non plus le site. Sérieux. Je ne catche juste pas.
Y a t-il quelqu'un pour nous éclairer?
Les commentaires sur le site protectkid.blogspot.com sont
édités par l'auteur du site. Plusieurs blogueurs m'ont écrit un courriel pour m'en avertir.Ils y ont laissé un message pour ensuite le revoir totalement déformé... Ça peut-être assez rigolo d'y lire "Caroline à Londres" qui bitch "Prof Maudit" ou Dobby qui sonne comme une facho.
Donc, si vous laissez un commentaire sur ce site, attendez-vous à ce qu'il soit déformé.
Le web est une plateforme libre. J'ai choisi de ne pas modérer mes commentaires. Est-ce que la promotion de ce site sur mon blogue m'embête? Oui. Énormément? Non... Tant que ce n'est pas plus d'une fois par billet. C'est évident que la personne qui tient ce site à besoin d'attention... Est-ce un crime? À vous d'en juger.
Par contre, il est clair que le Professeur Masqué (qui utilise toujours un compte "blogger") n'a pas laissé le commentaire que vous pouvez lire ci-haut. Il s'agit du webmestre de protectkid.blogspot.com.Le Professeur Masqué n'a jamais commenté mes billets qui font dans le sentimental. Il me préfère en détracteur de la réforme!
Que feriez-vous avec un élève qui agit de la sorte?
Voilà.
Je me doutais pas mal de ça, mais je catche toujours pas le pourquoi.
Quelqu'un qui a du temps à perdre ou qui est réellement convaincu qu'il fait la bonne chose pour nous ramener sur la bonne voie (et en ce moment, je suis morte de rire).
Moi je suis plutôt du genre à ne pas porter une attention à ça (sauf en ce moment vous me direz).
Je me questionnais mais pour vous dire vrai, je m'en fiche un peu de lui. Je pense que nous, bloggers, sachons faire la part des choses. Je n'ai pas cru un instant que Dobby avait pu écrire de tels commentaires. Même s'il est vrai qu'il est agaçant de recevoir un commentaire (pffft!) de lui qui n'a que pour but de se ''linker'' vers ce site farfelu et irréel.
M'enfin. Y'aura pas de réponse facile ici je le crains.
Bravo !! Je souhaite à mes garçons de tomber sur un prof comme vous :D
Mignon tout plein cette histoire...
J'envie ton agilité :)
... merci prof maudit. Je n'ai pas eu le temps d'essayer de régler le problème, car ça fait plus que m'embarrasser ce qu'il fait. Je cherchais le moyen de me plaindre, mais j'ai dû arrêter momentanément. Et là je vais trouver, car ça commence à faire.
Je n'ai rien dit de tout ça, si on regarde bien dans ses commentaires véritables où il utilise nos noms, aucune icône. Pour ceux inclus à même ses posts, il a copié de nos commentaires ailleurs, les a torturer et a utilisé les codes qu'il fallait pour que ça ait l'air de vais commentaires (liens vers profils et images).
Et pour ton histoire de Noël... chapeau... vraiment.... toucher pile comme ça, se remettre en question et trouver le moyen de ne pas perdre la face ni l'un ni l'autre. Chapeau. Qui a dit que les profs ne maîtrisaient pas les arts du cirque (par exemple l'acrobatie et la haute voltige?).
Zed Blog: Si je comprends bien, vous avez manqué l'affaire Guay sur le blog de Prof Maudit? Un prétendu Michel Guay postait des commentaires haineux assortis d'une pluie d'insulte. Au début, ce n'était que contre Prof Maudit. Tous les autres lecteurs qui prenait la défense de Prof Maudit ne tardaient pas à recevoir une pluie d'insulte à leur tour. Le tout a duré il me semble deux semaines...
La plupart accusait M. Guay de prendre le blog de Prof Maudit trop au sérieux, au premier degré et qu'il ne s'agissait que d'un masque... Ironique, mais ceux-là n'ont même pas vu que la kyrielle d'insultes et le language parfois vulgaire de M. Guay étaient en fait un masque renvoyant à ces lecteurs leur propre argument... C'est l'analyse que j'en fais. Et parfois, il glissait un peu de vocabulaire religieux afin de proposer une opposition entre lui et Prof Maudit le "satanique" tout en voulant dénoncer le genre de fanatisme qu'inspire à certain le blog de Prof Maudit... Encore une fois, il ne s'agit que de spéculation...
Enfin, quelques jours après la modération des commentaires sur le blog de Prof Maudit, il a ouvert le blog du Persécuteur d'Enfants et les liens ont commencé à apparaître un peu partout... La modification des commentaires ne tarda pas à suivre... Modifier les écrits des lecteurs, c'est comme modifier leur identité puisque, virtuellement, ce sont en grande partie nos écrits qui nous représentent qui forment notre identité virtuelle...
J'espère que ça vous éclaire un peu plus sur la situation.
Prof Malgré Tout: Quelle histoire touchante! Joyeux Noël (en retard) et Bonne Année (en avance)
Zed blog: je paralis de prof maudit concernant la mise au point sur l'histoire qu'il a fait un peu avant toi.
Merci pour le lien, je vais tenter le coup!
Étrange tous ces commentaires supprimés par l'auteur...
super beau billet pas prétentieux pour deux sous !
Mais je me demandais : qui a gagné la partie d'échec ?
Magnifique billet. C'est ça, être prof. Puis il n'y a rien de prétentieux.
Merci d'avoir écrit cette magnifique histoire.
Wow!
Sérieusement, j'ai commencé a lire ce billet sans trop savoir à quoi m'attendre. Tu remerciera uneautreprofquiblogue d'avoir mis un lien de ta fiche sur la sienne.
J'étais concentré sur la lecture que même une alarme de feu n'aurait pus me faire déloger de ma curiosité.
Sincèrement, un très beau billet.
En plus d'être un fait vécu!
Je suis vraiment pas d'accord ... c'est pas prétentieux, c'est beau.
Une superbe histoire. On aurait presque dit un film.
Maf : Il ne faut jamais perdre aux échecs ou au hockey cosom contre les élèves...
Cher PMT,
je viens de constater que Michel Guay a publié partout de faux messages signés de mon pseudo, dont un sur votre site. Il en profite également pour faire la promotion d'un site auquel je n'adhère pas. Que peut-on faire pour remédier à ce problème? Existe-t-il une façon de retracer cet individu?
Enfin, puis-je vous demander, par respect, de retirer ces faux messages de votre site et de ne plus publier à l'avenir des messages signés de mon pseudo qui ne viendrait pas directement de mon compte Bloger?
Merci de comprendre cette demande!
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