03 novembre 2011

Netrebko, encore.

Que voulez-vous? Je l'aime.

Bon... Ça à l'air que même si je dois faire adapter Les noces de Figaro aux élèves cette année, je suis indigne d'y assister. Y'avait pas de billets pour moi. Donc, à défaut de m'effondrer dans un coin à sucer mon pouce en position fœtale, je me tape des dvds de la chose.

Par "la chose", je veux dire l'opéra de Mozart et non pas le film des années 80 qu'ils viennent de reprendre... Même moi, parfois, je doute.

Et je suis tombé sur la version d'Harnoncourt en 2006 à Salzbourg.



Ce n'est pas Anna qui chante cet air, mais l'idée du double de Chérubin en Cupidon...

Et l'avantage, c'est le fast foward sur les récitatifs. Ça a tellement mal vieilli et on peut quand même lire les sous-titres.

Délicieux ce pouce...




...

4 commentaires:

Le professeur masqué a dit…

Je me fais des idées ou bien cette année, le projet n'a pas l,air de t'emballer...

Prof Malgré Tout a dit…

Tu te fais des idées. C'est seulement que je trouve que ce n'est pas une bonne idée de laisser les enfants choisir, parmi quatre opéras, sur lequel nous allons travailler. Surtout que la personne qui leur présente les opéras n'est pas un enseignant et par la suite, ce n'est pas lui qui est pris avec les contraintes.

Un des principaux thème de cet opéra est l'adultère et les pulsions sexuelles en général. C'est vrai qu'il y a des gens qui vont dire le contraire, mais l'ont-ils déjà écouté en entier? Pour connaitre un opéra, il n'y a qu'un moyen, c'est de se le taper. Les résumés qu'on trouve un peu partout (surtout sur Wikipedia) ne suffisent pas. C'est comme un roman... si tu ne l'as pas lu, ou à la limite en partie, tu n'es pas crédible.

De plus, je ne peux pas aller de l'avant avec le projet parce que je dois demander la permission pour faire des changements ou prendre une direction et nous nous rencontrons une fois semaine, si ce n'est pas annulé.

Question bonus : crois-tu que les gens qui me disent ce que je peux ou ne peux pas faire dans notre adaptation se le sont tapé? J'aime travaillé en équipe. D'ailleurs, c'est même important pour moi, car je ne suis pas si imaginatif que ça. Ça amène un peu plus de viande sur l'os. J'ai juste l'impression d'être en bas de la chaîne alimentaire, surtout après la coupure de 25% de mon salaire que j'encaisse cette année.

Mais j'aime ce projet, fondamentalement. Sinon, je ne pourrais pas continuer avec les conditions qu'on m'a imposées ses dernières années. AU moins, cette année, je pense que mes collègues se creusent un peu plus la tête et sont confrontés au ridicule de la situation : des enfants de 10 à 12 ans décident de l'opéra qu'ils adapteront sans même le connaître. Je n'ai pu choisir que deux fois l'opéra... C'est fascinant comme c'est facile si on les connait.

Une dernière chose : ils ont choisi les noces, parce que c'est drôle. L'acte un est tout sauf drôle. L'anxiété de savoir que ton patron peut baiser ta blonde à tout moment et que tu ne peux rien y faire, y a rien de drôle dans ça... à moins d'être le patron.

Bon, j'suis trop bavard.

Le professeur masqué a dit…

PMT: dans ton cas, ce n'est pas la première année que cette situation se produit. Je vis une situation différente mais aussi chiante cette année et, parfois, je me demande si je ne devrais pas juste enseigner... Dans ce temps-là, j'imagine qu'on pense aux élèves. Et on ravale.

Prof Malgré Tout a dit…

Ouais... Je ne pense pas que les gens veulent mal faire. C'est juste plus facile de caller la shot que d'avoir à le faire. Personnellement, je n'ai pas le besoin de caller la shot. Mon seul besoin, c'est d'avancer, mais pour ça, il faut parfois caller la shot. Mais j'ai de très bons collaborateurs qui ont chacun des points très forts. Ça va de soi, sinon le projet serait mort.